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France : Les bunkers sous terre pour la protection de la population

Posted On 18 Juil 2021
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La France a également construit de nombreux refuges anti-atomiques pour protéger sa population en cas d’attaque nucléaire. Voici quelques exemples de refuges anti-atomiques en France :

  • Les abris anti-atomiques de la Défense : La Défense, qui est un quartier d’affaires situé à l’ouest de Paris, possède plusieurs abris anti-atomiques souterrains. Ces abris ont été construits dans les années 1960 et 1970 pour protéger les travailleurs et les résidents en cas d’attaque nucléaire.
  • Les abris anti-atomiques de la SNCF : La SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer Français) a construit de nombreux abris anti-atomiques le long des voies ferrées pour protéger les travailleurs et les passagers en cas d’attaque nucléaire.
  • Les abris anti-atomiques municipaux : De nombreuses villes et communes en France ont construit des abris anti-atomiques pour protéger leur population en cas d’attaque nucléaire. Ces abris sont souvent situés dans des bâtiments publics tels que les écoles, les hôpitaux et les mairies.
  • Les abris anti-atomiques individuels : Les particuliers ont également été encouragés à construire des abris anti-atomiques individuels dans leur propre maison ou jardin. Ces abris peuvent varier en taille et en coût en fonction des besoins et des ressources de chaque famille.

Il est important de noter que la plupart de ces refuges anti-atomiques ont été construits pendant la guerre froide et sont maintenant considérés comme obsolètes en termes de technologie et de capacité. De plus, la politique de dissuasion nucléaire de la France a changé depuis les années 1990, avec une réduction du nombre de têtes nucléaires et une orientation vers des capacités de défense plus flexibles et moins centrées sur la dissuasion nucléaire.


Bunker sous paris, ces refuges oubliés de la Seconde Guerre mondiale

Au début des années trente, la situation internationale incite les autorités parisiennes à aménager des abris souterrains pour protéger la population et garantir la continuité des services publics. Métros, anciennes carrières, caves… Focus sur ces lieux méconnus de la Seconde Guerre mondiale.Découvrir la capitale en profondeur, c’est aussi plonger dans son histoire et ses souterrains. Ici, les deux s’imbriquent. À partir de 1935, plus de 40 000 abris civils et 250 étanches au gaz furent disséminés dans les sous-sols de Paris. Dès qu’une alerte retentissait, les habitants accouraient pour se protéger dans l’abri le plus proche, souvent guidés par des chefs d’îlot et des luminaires la nuit.Ces refuges, les « abris de défense passive », se sont développés à cette époque. Les autorités prennent alors toutes les mesures possibles pour limiter les conséquences d’une guerre contre les civils, notamment des bombardements aériens. Différentes lois sont votées entre 1931 et 1939 pour aménager des refuges souterrains.Trois principaux types d’abris sont alors mis en place :

  • les abris administratifs, pour assurer la permanence des services durant les alertes (250 ont été aménagés sous les bâtiments administratifs à Paris et une centaine en banlieue) ;
  • des abris pour la population (notamment dans le métro) ;
  • 29 postes de secours sanitaires (des hôpitaux étanches au gaz dans les sous-sols, des mairies et d’écoles).

Les abris doivent être approvisionnés en vivres et en eau potable, également en pelles, pioches, haches et scies pour dégager les éboulements. Alors qu’une nouvelle guerre mondiale semble inévitable, la loi du 8 avril 1935 et son décret du 20 décembre 1935 prévoit l’organisation des abris. Les caves d’immeubles de plus de quatre étages étaient considérées comme pouvant être des abris, elles devaient être contrôlées par un architecte de la Défense passive pour décider s’il fallait les renforcer ou non.

Sous la gare de l’Est… un bunker de 120 m2

Sous les rues du 10e se cache un bunker préservé à l’intact depuis plus de 80 ans… Construit à partir de 1939 par la SNCF, cet abri de la gare de l’Est devait servir de lieu de repli pour le personnel de la gare en cas d’attaque aérienne et de poste pour continuer à faire rouler les trains.

Bunker sous la gare de Paris-Est, créé à la veille de la seconde guerre mondiale pour continuer à faire circuler les trains, même en cas d'attaque au gaz

Avec ses 120 m2, il pouvait accueillir près de 70 personnes et se composait d’une dizaine de pièces, notamment une salle de contrôle, une salle des machines et une centrale téléphonique. L’ensemble était protégé par des portes hermétiques pour préserver le personnel des attaques au gaz. Compte tenu de son caractère stratégique, ce poste de commandement a été investi par les Allemands pendant l’Occupation dès 1940, en témoignent leurs pochoirs signalétiques sur les murs. Inaccessible au public, le bunker se visite parfois lors des Journées du Patrimoine.

Les stations de métro, refuges des Parisiens

Durant la Seconde Guerre mondiale, le métro a servi à la fois d’unique moyen de transport collectif et de refuge pour les Parisiens. La compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris, la CMP, a collaboré avec les autorités pour protéger son personnel et la population parisienne.

Abri défense passive métro pyrenees

En juin 1935, les autorités ont demandé à la CMP de construire dans une station un abri prototype étanche aux gaz. Deux abris anti-gaz sont ensuite construits dans les stations Place-des-Fêtes (19e) et Maison-Blanche (13e). Le tunnel se fermait par deux grandes portes métalliques et un poste de filtrage purifiait l’air extérieur.En dehors des stations étanches au gaz, vingt-huit autres stations (principalement regroupées sur les lignes 7, 11 et 12) servaient de refuge. Le 26 avril, on a compté 475 863 personnes dans ces stations refuges, soit quasiment le double de leur capacité de 250 000.

abri de défense passive : métro Opéra 13/10/39

Hormis son rôle d’abri, le métro continuait de rouler nuit et jour pour transporter les civils, et avait été maintenu en service pour aider à l’évacuation, notamment des enfants, vers la province, et à la mobilisation.

Sous la place Denfert-Rochereau, le poste de commandement des FFI

Pendant toute la durée de la guerre, une partie du personnel de la direction technique des eaux et de l’assainissement de Paris était installée au 9, rue Victor-Schœlcher, dans le 14e. Lors des alertes, ils descendaient dans l’abri où ils poursuivaient leur mission de surveillance des réseaux de distribution d’eau de la capitale, aussi bien pour l’approvisionnement en eau que pour la lutte contre les incendies. Sur les indications de M. Tavès, ingénieur et résistant depuis 1942, l’état-major (EMR) des FFI de la région parisienne, commandé par Henri Rol-Tanguy depuis juin 1944, s’installe rue Schœlcher au début de l’insurrection parisienne. Dans l’après-midi du 19 août, le poste de commandement du chef des FFI d’Île-de-France déménagea ainsi de la rue de Meaux (19e) pour le 14e.Mais rapidement, les locaux étaient trop étroits, d’autant que la sécurité était incertaine car les Allemands occupaient un immeuble de la rue. Le lendemain, le 20 août, ils se déplacèrent à quelques pas pour occuper ce poste de commandement n°2 souterrain sous le square Froidevaux, place Denfert-Rochereau.Dans un projet initial, ce site de carrières de 600 m, immergé à 20 mètres de profondeur, avait été imaginé pour accueillir jusqu’à 1200 personnes.

Pourtant connu des Allemands, qui n’imaginaient pas que c’était le repaire de Rol-Tanguy pendant l’insurrection, cet endroit disposait d’un standard relié au réseau téléphonique des égouts et donc peu susceptible d’être intercepté. De plus, la communication avec les carrières garantissait de nombreux accès autour de la place. Des pièces avaient été aménagées en dortoir, une autre en réfectoire, les équipements (sanitaires, réservoir d’eau potable, ventilation de l’air) permettaient d’y vivre.

Pendant cinq jours, c’est l’effervescence au sein de ce poste de commandement militaire. Le standard est relié en plus au réseau téléphonique du métro : le PC peut donc entrer en communication avec 250 postes dans Paris et la région parisienne, dont la préfecture. Une carte avec l’emplacement des PC et des barricades, des points tenus par les Allemands, des mouvements de chars était continuellement mis à jour.Les agents de liaison allaient et venaient pour déposer leurs compte-rendus et chercher des directives. De ce PC ont été donnés les ordres d’opérations de l’insurrection parisienne décidée par le Comité parisien de la Libération et le Conseil national de la Résistance.Le 24 août au soir, Rol-Tanguy est prévenu de l’arrivée des troupes françaises à l’Hôtel de Ville et s’y rend aussitôt.Le 25 août, Paris est définitivement libérée.

Revenir en hautPartagerAnciennement situé près de la gare Montparnasse, le musée de la Libération de Paris – musée du général-Leclerc – musée Jean-Moulin a été inauguré le 25 août 2019 au-dessus du poste de commandement du Colonel Rol-Tanguy, à vingt mètres sous terre, place Denfert-Rochereau (14e).Le nouveau musée de la Libération de Paris – musée du Général-Leclerc – musée Jean-Moulin a été inauguré officiellement le 25 août 2019 place Denfert-Rochereau (14e), à l’occasion des 75 ans de la Libération de Paris. C’est sur cette place que la 2e division blindée du général Leclerc arrivait depuis la porte d’Orléans, en direction de son poste de commandement, gare Montparnasse.

Restauration de deux pavillons Ledoux

Anciennement situé sur la dalle Atlantique au-dessus de la gare Montparnasse, le musée souffrait d’un manque de visibilité et d’accessibilité. En 2015, la Ville de Paris décide de le déplacer dans un lieu plus visible et porteur des traces de la libération de Paris, à savoir dans les pavillons de l’architecte Claude-Nicolas Ledoux conçus en 1787 place Denfert-Rochereau. Sous le pavillon Ouest se cache un haut lieu de commandement. Dans cet abri de défense passive, le colonel Rol-Tanguy installe son PC le 20 août 1944, dès le début de l’insurrection populaire contre l’occupant.Le chantier du nouveau musée a été lancé en mai 2017. L’opération a consisté à restaurer deux pavillons patrimoniaux et à réhabiliter le bâtiment adjacent du XIXe siècle. Le site de Montparnasse a été fermé en juillet 2018 pour débuter le déménagement des collections avant leur installation cet été. En tout, près de 20 millions d’euros ont été nécessaires, dont 13 financés par la Ville.Le musée a gagné en surface : il compte désormais 2 500 m2 de surface d’exposition, dont 660 m2 destinés aux collections permanentes, 140 m2 aux expositions temporaires et 160 m2 au centre de documentation.

Comprendre l’histoire au travers du parcours des deux hommes

Né de la donation de deux fonds, un legs d’Antoinette Sasse, peintre résistante et amie de Jean Moulin, et un autre de la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque, le musée rassemble près de 300 objets. Documents originaux et photographies, des uniformes, des affiches, des journaux ainsi que des témoignages audiovisuels inédits sont exposés au long du parcours.Son nom reflète sa thématique: montrer ce que la Libération de Paris et de la France doivent à l’action de ces deux hommes, Philippe Leclerc de Hauteclocque et Jean Moulin.« L’enjeu du musée est de permettre au public d’aujourd’hui de comprendre une page fondamentale de l’histoire de France au travers du parcours de deux hommes très différents, Philippe Leclerc de Hauteclocque et Jean Moulin, explique Sylvie Zaidman, directrice du musée. La défaite de 1940 ébranle les structures du pays, désormais pour partie occupé par les Allemands et administré autoritairement par le gouvernement de Vichy, tenant d’un ordre nouveau. Les libertés sont réduites, le maintien de l’ordre passe par la régression. Chacun selon ses idées, Philippe Leclerc de Hauteclocque (le futur général Leclerc) et Jean Moulin se lancent dans un combat pour défendre leur patrie. Dans un monde en guerre, ils ont des valeurs à défendre et prennent des engagements décisifs. Leur objectif commun ? La libération de la France, dont la libération de Paris est le symbole plus fort. »

Organisées de façon chronologique, les différentes salles évoquent la défaite de 1940, l’occupation, la résistance intérieure puis les dunes de Libye, où la 2e division blindée (DB) du général Leclerc a combattu. Le musée rend également hommage aux femmes et hommes qui ont choisi de résister. Une quarantaine de portraits de Parisiennes et Parisiens sont affichés dans les salles. Les objets exposés laissent alors des traces de leur engagement dans la résistance, dans les combats en Afrique ou en Normandie, aux côtés du général Leclerc et de la 2e DB.

Le PC du colonel Rol-Tanguy ouvert pour la première fois au public

Le site de Denfert-Rochereau est chargé d’histoire puisqu’il abrite également en son sous-sol le PC du colonel Rol-Tanguy, chef des Forces françaises de l’intérieur (FFI). À vingt mètres sous terre, cet «abri de défense passive» sera ouvert pour la première fois au public. Les chemins de câbles, les groupes électrogènes, la porte blindée et étanche pour protéger des gaz toxiques, le cyclogénérateur, pour filtrer l’air en cas de bombardement… tout est d’époque.

Après avoir emprunté plus de 100 marches, le visiteur se retrouve plongé dans l’ambiance de la semaine insurrectionnelle, dans ce moment décisif de la libération de Paris.

« Le colonel Rol-Tanguy, à la tête des Forces françaises de l’intérieur (FFI), rassemble tout son état-major dans cet abri, indique Sylvie Zaidman. Sa femme, Cécile Rol-Tanguy, assure le secrétariat à côté du bureau du colonel. Les opératrices passaient des appels d’un endroit à l’autre avec le standard téléphonique. Les informations arrivaient ici, repartaient d’ici

Ce sous-sol de 800 m2 ajoute ainsi un témoignage inédit des journées cruciales qui ont précédé la libération de Paris. Pour s’immerger encore plus dans ce passé historique, le musée propose une visite en réalité mixte, avec des lunettes dédiées. Guidé par un personnage fictif, un résistant FFI, le visiteur découvre les événements qui se sont déroulés dans cet abri. Pour les personnes à mobilité réduite ne pouvant accéder à l’abri de défense passive, une visite virtuelle à 360° sur tablette est disponible sur demande à l’abri du musée.




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Paris sous terre, ces refuges oubliés de la Seconde Guerre mondiale
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