La Russie prévoit de cibler la capitale ukrainienne dans une “guerre éclair”, prévient le Royaume-Uni
L’Espagne a envoyé la frégate Blas de Lezo de Ferrol sur sa côte atlantique vers la mer Noire plusieurs semaines avant la date prévue © Jose Diaz/Europa Press/Getty
L’alarme est déclenchée alors que les membres de l’OTAN mettent leurs forces en attente tandis que l’allié russe, la Biélorussie, répond par ses propres déploiements
Hier, les membres de l’OTAN ont commencé à envoyer des navires et des avions de chasse supplémentaires dans les pays alliés d’Europe de l’Est, alors que Boris Johnson a déclaré que la Russie avait massé suffisamment de troupes près de l’Ukraine pour une “guerre éclair” dans laquelle elle tenterait de s’emparer de Kiev. Les commentaires du Premier ministre britannique sont venus en réponse aux craintes d’une éventuelle invasion russe de l’Ukraine. L’Otan a déclaré que ses membres mettaient les forces militaires en attente d’une attaque potentielle. La Maison Blanche a également annoncé que le président américain Joe Biden tiendrait un appel vidéo pour discuter de l’Ukraine plus tard lundi avec des dirigeants européens, dont Johnson, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz. Johnson a déclaré qu’il y avait 60 groupements tactiques russes aux frontières de l’Ukraine, ce qu’il a décrit comme la preuve d’un “plan de guerre éclair qui pourrait anéantir Kiev”. “Ce serait une étape désastreuse”, a-t-il déclaré. Pour Moscou, toute invasion « va être une affaire douloureuse, violente et sanglante. Je pense qu’il est très important que les gens en Russie comprennent que cela pourrait être une nouvelle Tchétchénie ». La Russie a déployé plus de 106 000 soldats près de sa frontière avec l’Ukraine ces derniers mois.
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