France: “C’est comparable à ce qu’on fait lorsqu’on fabrique un sous-marin neuf”: on fait le point sur le chantier de la Perle à Toulon
L’ingénier général de l’armement Guillaume de Garidel-Thoron, directeur central du Service de soutien de la flotte, totalise près de 3.000 heures de plongée. (Photo DR). DR / Nice Matin
Trois semaines après la reprise des travaux sur le sous-marin nucléaire d’attaque Perle, on fait le point sur le chantier avec le directeur central du Service de soutien de la flotte.
Avant d’aborder la poursuite de l’Indisponibilité pour entretien et réparations (Iper), quels tests ont été réalisés pour s’assurer que la Perle serait pleinement opérationnelle à son retour dans les forces sous-marines?
D’une façon générale, la réparation est assez comparable à ce qu’on fait lorsqu’on fabrique un sous-marin neuf. On a donc contrôlé avec beaucoup d’attention les soudures (avec des techniques de contrôle habituelles: magnétoscopie, ultrasons, etc.). Une fois la coque de la Perle réparée, on a procédé à un test classique d’étanchéité en créant une dépression à l’intérieur du sous-marin et en vérifiant que cette dépression tient. Je tiens à préciser que ce test d’étanchéité est réalisé systématiquement avant chaque appareillage, et que les essais en fin d’Iper sont ensuite menés de façon très progressive, palier par palier.
Le mètre cinquante supplémentaire de la coque ne représente aucune difficulté particulière?
Pour la mise à sec dans le bassin de radoub, absolument pas. On a juste eu à repositionner les tins sur lesquels vient se poser le sous-marin. D’un point de vue hydrodynamique, les calculs ont démontré que la Perle rallongée serait même un peu plus performante, en surface, comme en plongée (par exemple sur certains critères de stabilité).
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