Comment la guerre en Ukraine compromet les ambitions russes en Arctique
Alors que les Occidentaux se retirent des projets d’extraction en Sibérie et sanctionnent Moscou, Vladimir Poutine sollicite la Chine, mais se retrouve isolé.
C’est le projet de tous les superlatifs, à commencer par son coût : 21 milliards de dollars. Arctic LNG 2, dans la péninsule de Gydan, en Sibérie, où les températures peuvent tomber jusqu’à -60°C, devait commencer à livrer du gaz naturel liquéfié (GNL) en 2023 et atteindre, trois années plus tard, sa pleine capacité de production – près de 20 millions de tonnes par an. Avec l’irruption de la guerre en Ukraine, cet objectif paraît illusoire. Sous la pression, le géant français de l’énergie, Total, a signalé fin avril “un début de repli”, en annonçant la dépréciation de 4,1 milliards de dollars d’actifs concernant notamment le projet Arctic LNG 2, dont la major détient 10%.
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