Finistère. L’île Longue, un pan de l’histoire politique et militaire du XXe siècle
Le 6 janvier 2021, le sous-marin nucléaire lanceur d’engins « Le Terrible » transite de sa base opérationnelle de l’île Longue vers la base navale de Brest pour un arrêt technique. Moderniser l’un des quatre sous-marins de la dissuasion nucléaire française, pour les dix ans à venir. C’est l’objectif du chantier de 14 mois qui commence à la base navale. | CLARISSE DUPONT/MARINE NATIONALE
Brest, port de guerre bien sûr ! Mais, plus que cela : dans le Finistère, la rade de Brest est aujourd’hui le lieu qui abrite dans L’île Longue de Lanvéoc, les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE). En 1970, l’Île Longue accueillait Le Redoutable, premier des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE). Et depuis, la rade de Brest et l’Île Longue signifient la dissuasion nucléaire française au quotidien : un ou deux SNLE en patrouille quelque part au milieu des océans, un troisième à quai à l’île Longue en maintenance légère, et le quatrième en maintenance au port de Brest.
Est-ce pour cela que le 15 octobre 2021, Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, annonçait le choix de Brest pour une rencontre avec ses confrères européens, ainsi que les ministres de la Défense ? « J’ai pensé que Brest était un bon lieu pour se parler, parce que c’est une ville militaire, mais c’est aussi une ville ouverte. » Et de préciser :Finistère. L’île Longue, un pan de l’histoire politique et militaire du XXe siècle
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