Nucléaire : à Fukushima, Tepco s’inquiète de la fonte partielle du « mur de glace » qui protège la centrale
Mis en service en 2016, le « mur de glace », constitué de centaines de tuyaux descendant à 30 mètres sous terre, court, dans le sol, autour des réacteurs sur près de 1.500 mètres. (Igor Belyayev/TASS/Sipa USA/SIPA)
L’électricien vient de révéler qu’il allait devoir intervenir début décembre sur l’enceinte souterraine construite pour freiner les infiltrations d’eau dans les réacteurs détruits. Près du réacteur 4, des capteurs, placés dans le sol, ont mesuré, ces dernières semaines, des températures proches des 10 degrés.
Depuis début septembre, Tepco, l’électricien japonais responsable du démantèlement de la centrale de Fukushima-Daiichi, s’inquiète de la hausse des températures sur certains segments du « mur de glace » souterrain qui freinent les infiltrations d’eau dans les quatre réacteurs ravagés en mars 2011 . Près du réacteur 4, des capteurs, placés dans le sol, ont mesuré, ces dernières semaines, des températures proches des 10 degrés, soit un niveau incompatible avec le maintien d’une barrière glacée autour des fondations des bâtiments.
Dans une présentation, l’entreprise vient d’indiquer qu’elle craignait désormais de faire face à une « fonte » partielle de l’enceinte de glace et se préparait à intervenir, dans les tout prochains jours, sur son infrastructure. Ce dysfonctionnement n’augmente aucunement la dangerosité de la centrale détruite, mais risque de compliquer encore la gestion de l’eau « contaminée » qui s’accumule sur le site.