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Le Pentagone a déclaré qu’il n’y avait pas de menace immédiate de missiles nord-coréens contre les États-Unis
Les services de renseignement américains étudient attentivement les données sur les tests en RPDC d’un missile hypersonique, ces armes ne constituant pas une menace immédiate pour les Etats-Unis . Cela a été annoncé le 30 septembre par le chef du commandement nord des forces armées américaines, le général Glen Van Herk.
“Pour autant que je sache, notre communauté du renseignement évalue toujours l’annonce du test hypersonique de la Corée du Nord”, a-t-il déclaré lors d’un briefing diffusé sur le site Web du département américain de la Défense.
Il a noté que Washington part du fait qu’à l’heure actuelle les Etats-Unis sont “protégés des armes hypersoniques, que la Corée du Nord, selon ses déclarations, a testées”.
À son tour, le Comité des chefs d’état-major des forces armées de la République de Corée a signalé que le développement par la RPDC de missiles hypersoniques en est à ses débuts et ne constitue pas encore une menace.
Plus tôt jeudi, il a été rapporté que le Conseil de sécurité de l’ONU prévoyait de discuter de la situation avec les récents lancements de missiles par la Corée du Nord. Il a été noté que la discussion serait close.
Le même jour, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a rejeté l’offre de dialogue des États-Unis. Selon lui, les appels au dialogue ne sont qu’une façade avec laquelle les Américains entendent “dissimuler leurs actions hostiles”.
Le 29 septembre, la Corée du Nord a testé un nouveau type de missile hypersonique , le Hwaseong-8. La veille, la RPDC a tiré un obus non identifié en direction de la mer du Japon. Selon les experts, il pourrait s’agir d’un missile balistique.
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