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Grippe aviaire : premier abattage préventif dans le 47

Posted On 17 Jan 2021
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On pouvait le craindre avec les premières zones de contrôle temporaire mises en place en raison de l’épizootie de grippe aviaire à la fin du mois de décembre et au début du mois de janvier en Lot-et-Garonne, avant d’être levées, mais le département est rattrapé à son tour par une décision d’abattage préventif de canards.

“Un foyer d’Influenza aviaire hautement pathogène déclaré sur le territoire de la commune de Castelnau-d’Auzan-Labarrère, dans le département du Gers, conduit le Préfet de Lot-et-Garonne à ordonner plusieurs mesures de lutte contre cette épizootie dans les communes limitrophes du site Gersois”, nous communique ce samedi 16 janvier la préfecture d’Agen.

Neuf communes concernées dans l’Albret par les deux zones de surveillance

“Afin de lutter activement contre la propagation du virus et selon les recommandations établies par l’ANSES et les directives de la Direction générale de l’Alimentation, un périmètre réglementé autour du foyer a été déterminé. Celui-ci comprend : une zone de protection sur un rayon de trois kilomètres autour du foyer, concernant les communes de Saint-Pé-Saint-Simon, Sainte-Maure-de-Peyriac et Sos ; une zone de surveillance jusqu’à 20 kilomètres de l’exploitation concernant les communes de Boussés, Durance, Lannes, Mézin, Poudenas et Reaup-Lisse”, détaille ensuite le communiqué de la préfecture.

Les mesures applicables dans ces deux zones visent principalement à interdire tout mouvement de volailles. Mais il y a une décision plus cruelle encore pour une exploitation lot-et-garonnaise : “La mise en place du dépeuplement préventif concernera un élevage de palmipèdes sur la commune de Saint-Pé-Saint-Simon (lire ci-dessous). L’État compensera les éleveurs des pertes occasionnées selon les procédures réglementaires.”

L’État rappelle également : “Les volailles des basses-cours doivent impérativement être tenues en claustration. Dans le cas contraire, il convient de les abattre pour autoconsommation. Le respect des mesures de biosécurité par les professionnels et les propriétaires de basses-cours est plus que jamais nécessaire sur tout le territoire du département. Ces mesures sont consultables sur le site du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation”

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